François de Malherbe a énergiquement influencé la littérature du 16ème siècle, surtout la poésie classique. Effectivement, il a soutenu une poésie textuellement structurée.

Dans les œuvres de Malherbe, la beauté et l’inspiration prévalent, mais n’empêche qu’il paraît à l’opposé de l’idée passionnée du poète sensible. Réellement, François de Malherbe est un personnage dur et froid, toutefois il est franc et relativement brutal.
Qui était François de Malherbe ?
François de Malherbe est un poète français né au sein d’une famille noble protestante. Il est le fils de François seigneur de Digny et de Louise La Vallois. Il est né à Caen vers 1555 et mort à l’âge de 78 ans. Il a été nommé poète officiel au sein de la cour parisienne. Son art poétique a paru dans des ouvrages, y compris « Remarques sur Desportes ». Mais la totalité de ses poèmes n’a été éditée que deux ans après sa mort, c’est-à-dire vers 1630. Racan, un de ses pairs, a témoigné son caractère par son ouvrage intitulé Mémoires pour la Vie de Malherbe considéré comme rude, franc, froid et brutal. D’autres lettres et surtout son chagrin à la suite de la mort de son dernier fils, certifient que François de Malherbe a quand même une certaine sensibilité.
Ses poésies et citations restées célèbres
Un de ses poèmes qu’il a écrit à l’âge de 32 ans, intitulé « Les Larmes de Saint Pierre » a été classé comme bizarre et insolite. C’était une de ses popularités pourtant il l’a considéré, juste avant sa mort, comme une erreur qu’il a commise dans sa vie.
En 1592, lorsque Rosette la fille de Cléophon, son ami normand, est morte, François de Malherbe a écrit un poème intitulé « Consolation à Cléophon » et plus tard il a mis en exergue une citation contenue dans ce poème « Et rose, elle a vécu ce que vivent les roses ». En 1598, il a repris ce poème qu’il a mis à jour et remanié à l’occasion de la mort de la petite Marguerite du Périer qui n’avait que 5 ans « Et ne pouvait, Rosette, être mieux que les roses qui ne vivent qu’un jour ». Ces vers ont été comptés parmi les plus harmonieux de la poésie française et reste parmi ses poésies et citations célèbres.